11 February 2009

Le carnet magique de Tafalong


L'an dernier, j'ai participé à la réalisation d'un documentaire se déroulant dans un village aborigène situé sur la côte Est de Taiwan. Cette expérience a été pour moi l'occasion de mieux connaître une partie à la fois géographique et culturelle de l'île. Taiwan reconnait en effet officiellement 14 peuples aborigènes dont celui des Amis, mais on ressent relativement peu leur présence à Taipei. L'expérience entière mérite plus qu'un simple post de blog (et fera d'ailleurs peut-être l'objet d'un récit plus long), je vous laisse d'abord "feuilleter" le site créé par Nicolas Priniotakis (en charge de notre nouveau département audiovisuel) et cliquer sur les liens mentionnés dans l'extrait de la newsletter de décembre ci-dessous:

http://erenlai.com/tafalong/

(Lettre de Décembre)
Tafalong est habité par le peuple Amis, l’un des quatorze groupes aborigènes de Taïwan. Nous avons suivi pendant toute cette année une jeune femme Amis, Nakao Eki, qui pour la première fois en neuf ans est retournée dans son village : de cette expérience, nous avons tiré un film documentaire, intitulé « On the Fifth Day, the Sea Tide Rose* », et dont vous retrouverez certains moments forts ce mois-ci sur notre site. Vous pourrez notamment y découvrir une nouvelle manière de narrer et d’écouter l’histoire orale des peuples aborigènes d'Asie.

Le grand-père de Nakao chante un air ancestral qui raconte les origines du village de Tafalong : Tafalong a niyaro.

Un autre personnage important du film est Haruko, la tante de Nakao, qui a perdu récemment l’un de ses fils. Elle et ses petites-filles revêtent ici les costumes traditionnels Amis pour entonner un dernier chant d'adieu avant le “Ilisin”, une fête durant laquelle les hommes de la tribu dansent en mémoire du fils décédé d’Haruko.

Soyez le témoin d’un spectacle insolite : des femmes âgées de Tafalong se réunissent chaque semaine dans la cour de l’église catholique et font revivre leur enfance par l’intermédiaire des kimonos qu’elles portent et des comptines qu’elles chantent, dans un mélange de religiosité et de divertissement.
 
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